Acteur, pédagogue du jeu et du mouvement, metteur en scène.
Après des études universitaires aux U.S.A (B.A. en théâtre) où il est l’élève d’Arnold Wesker, il joue dans des pièces de répertoire. Puis, il suit l’enseignement de Jacques Lecoq à Paris (75-77).
Vient ensuite la découverte de formes moins conventionnelles: il joue son one man show « Les pieds collés ». Nader Farman travaille au théâtre de rue, au burlesque, touche au cinéma et à la mise en scène.
Comme acteur, il apparaît à la télévision, et joue dans plusieurs longs métrages au cinéma dont: Trois couleurs – Rouge de K. Kieslowski, Signé Renart de Michel Soutter, Quand on sera grands de Renaud Cohen. Il a aussi créé son café-théâtre « Le P’tit New ».
Au début des années 80, il se lance dans les « workshops ».
Dans ces stages, sa démarche consiste à éveiller le jeu de l’acteur et faire évoluer le potentiel de chacun vers un théâtre où l’acteur est aussi un créateur qui apporte sa signature. Les thèmes de ces stages couvrent les grands styles de jeu qui apparaissent comme des territoires à explorer. Ce sont : les clowns, les bouffons, le jeu burlesque, le monde imaginaire des masques et la tragédie, ainsi que la relation entre mouvement et texte. Au cœur de cette démarche, il y a le travail du masque neutre, qui rend simplement l’acteur disponible.
Ces stages l’ont mené en France, Belgique, Suisse, Ukraine, Allemagne, Hollande et aux Etats-Unis. Et chaque fois, les rencontres ont renouvelé le questionnement.
Parallèlement il a suivi plusieurs cycles de formation en développement somatique avec François Combeau – praticien et trainer de la Méthode Feldenkrais. Il a adopté une approche du mouvement et du jeu qui s’inspire des principes de cette méthode, par un travail spécifique sur les trois sens : les yeux, le souffle, la main. Il a enseigné au Conservatoire de Genève, à l’académied’art dramatique à Kiev, à l’Université du Colorado, et à la Kleine Academie, à Bruxelles.
Il a aussi formé les cliniclowns en Hollande et en Allemagne. Il enseigne régulièrement à la faculté de théâtre de l’école supérieure des Arts à Utrecht, à l’école d’acteur d’Arnhem ainsi qu’à celle de Maastricht, en Hollande. Il a collaboré avec diverses compagnies de théâtre et a mis en scène plusieurs pièces qui ont parfois rencontré un vaste succès public, notamment avec le groupe hollandais, Vis à Vis, et leur tournée européenne, où le groupe KKG (Karl’sKühneGassenschau) et « Stau » (T.R.A.F.I.C). Plus récemment, il a terminé une formation au L.E.M (Laboratoire d’Etude du Mouvement) en scénographie, à Paris. Il travaille en ce moment au projet d’une école de création.
…’…L’histoire est simple. Au commencement, Dieu créa la terre et la vie, et tout était en ordre, carré, et angulaire.
Puis vint le diable qui apporta le cercle, s’ensuit le chaos, et la roue devint la tentation et la rondeur le fruit défendu.
Et ainsi l’humanité se mit à évoluer comme une créature automobile. Soudain, sur une autoroute imaginaire, il y a un bouchon de circulation qui devient une catastrophe mondiale. Six voitures , parmi lesquelles une qui tire une caravane se retrouvent bloquées dans ce bouchon.
Les conducteurs sont aussi les protagonistes de la pièc … Jamais KKG (Karl’s Kuhne Gassenshau) n’ont été si innovateurs, et si humoristiques.
C’est à couper le souffle. Cette pièce fait fureur.’.
(Sonntag’s Blick, 15/08/98)
‘…Idée géniale… c’est une farce sur le thème du désespoir qui est sans pitié pour les audacieux. Un final de folie les catapultera dans un nouveau monde. Sauvés !
Avec cette troupe la créativité scénique est presque inépuisable. C’est rare de voir se mélanger avec succès le show et le théâtre. STAU est un vrai «hit ».
Le public est médusé.’
(Tagblatt – Zürich – 24/08/98)
‘…Bien mieux qu’un film de James Bond!’
(Tages Anzeiger – 22/08/98)
‘Epoustouflant! ce que sept acteurs, sept voitures et une grue de chantier peuvent arriver à faire !
Le public pleure de rire .’
(Berner Zeitung 13/06/98 )
Le spectacle est une réussite sur tous les plans. Non seulement la mise en scène est pleine de trouvailles, mais il nous donne à voir des chorégraphies, des exploits artistiques et des effets techniques élaborés.
Un événement théâtral qui vous touche au cœur , à la fois comique, ironique et sans pitié, mais profondément tragi comique. C’est une brillante réalisation magnifiquement divertissante. Une pièce qui vous transportera au delà des bouchons quotidiens.
Aucune limousine de luxe ne le ferait aussi bien. C’est exceptionnel et simplement inimitable’
(Der Bund, – Bern, juin 98)